04.02.2025
Les ONG et ASBL, comme toutes les organisations, font face à des risques qui peuvent affecter leur fonctionnement, leurs finances et leur réputation.
Dans ce contexte, la gestion des risques et le contrôle interne jouent un rôle clé pour garantir que ces risques soient anticipés, maîtrisés et minimisés. Mais en quoi ces deux concepts sont-ils liés ? Et comment peuvent-ils aider une organisation à fonctionner de manière plus efficace et sécurisée ? Découvrons-le ensemble.
1. Comprendre la gestion des risques
La gestion des risques, c'est l'ensemble des démarches visant à identifier, évaluer et prioriser les risques qui peuvent affecter une organisation. Cela inclut des risques financiers, opérationnels, juridiques ou liés à la sécurité des données. Une fois ces risques identifiés, il est important de mettre en place des actions pour les éviter ou les réduire.
Par exemple, dans une ONG, un risque pourrait être lié à la gestion des fonds : une mauvaise gestion pourrait entraîner des erreurs de comptabilité, des fraudes, ou même des sanctions légales. Un autre exemple pourrait concerner un risque opérationnel, comme un projet qui échoue à cause de l'absence d'une planification adéquate.
2. Le Contrôle interne : un outil au service de la gestion des risques
Le contrôle interne, dans ce contexte, désigne l'ensemble des processus mis en place pour surveiller, évaluer et valider les actionsetdécisions prises au sein de l'organisation. Ces contrôles sont essentiels pour s'assurer que les procédures de gestion des risques sont bien appliquées.
Dans le cas d'une ONG, cela peut se traduire par des audits financiers réguliers, des vérifications internes des processus ou encore des évaluations de l'efficacité des mesures de sécurité des données. Ces contrôles permettent non seulement de détecter rapidement les risques, mais aussi de s'assurer que les actions de prévention fonctionnent comme prévu.
3. Le lien entre la gestion des risques et le contrôle interne
La gestion des risques et le contrôle interne sont intimement liés et se complètent. En effet, une gestion des risques efficace repose sur la mise en place de contrôles rigoureux pour s'assurer que les risques identifiés sont bien gérés et que les actions de prévention sont respectées.
- Identification et réduction des risques : La gestion des risques commence par l'identification des dangers. Les contrôles internes vont ensuite permettre de vérifier que ces risques sont bien gérés au jour le jour. Par exemple, si un risque est identifié dans la gestion des financements, un contrôle des transactions et des rapports financiers peut garantir qu’aucune fraude ou erreur ne se produit.
- Évaluation et amélioration continue : Grâce aux contrôles réguliers, une organisation peut non seulement vérifier que ses stratégies de gestion des risques fonctionnent, mais aussi les améliorer en fonction des résultats obtenus. Par exemple, si un risque est toujours présent malgré des actions prises, des ajustements seront nécessaires.
4. Pourquoi C’est crucial pour les ONG et ASBL ?
Les ONG et ASBL ont des missions essentielles, souvent liées à l'aide humanitaire, à la défense des droits humains, ou à la protection de l'environnement. La gestion efficace des risques et des contrôles appropriés sont donc cruciaux pour préserver la pérennité de leur action.
- Sécuriser les finances : Un bon contrôle des risques permet de sécuriser les ressources financières, souvent limitées, et de garantir qu’elles sont utilisées conformément aux objectifs de l’organisation.
- Protéger la réputation : Une gestion des risques solide aide à protéger l’image de l’organisation. Si des fonds sont mal gérés ou si des scandales surviennent, cela peut nuire gravement à la crédibilité de l’ONG ou de l’ASBL.
- Assurer la conformité légale : Les ONG et ASBL sont souvent soumises à des règles strictes concernant la gestion des fonds et des projets. Des contrôles rigoureux aident à éviter les erreurs qui pourraient entraîner des sanctions légales.
5. Comment mettre en place une stratégie de gestion des risques et de contrôle interne ?
Voici quelques étapes clés pour une gestion des risques efficace couplée avec un système de contrôle interne adapté :
- Évaluer les risques : Identifiez les menaces potentielles sur les différentes facettes de l’organisation : finances, projets, sécurité, etc.
- Mettre en place des contrôles adaptés : Définissez des procédures internes, telles que des audits financiers réguliers, des vérifications de conformité, et des évaluations de sécurité.
- Former les équipes : Assurez-vous que tout le personnel est bien formé aux procédures de gestion des risques et à l’importance des contrôles dans leur travail quotidien.
- Surveiller et ajuster : Les risques évoluent, tout comme les contrôles. Une évaluation régulière de l’efficacité de la gestion des risques et des contrôles permettra de rester proactif et d’ajuster les stratégies en conséquence.
Conclusion
La gestion des risques et le contrôle sont deux piliers essentiels à la réussite d'une ONG ou ASBL. En intégrant ces deux processus dans la gestion quotidienne, ces organisations peuvent mieux protéger leurs ressources, assurer la réussite de leurs projets et, finalement, atteindre leurs objectifs avec plus de sécurité et de transparence. Si vous êtes une ONG ou ASBL, n’hésitez pas à vous faire accompagner par des experts du secteur non-marchand pour mettre en place une stratégie solide et garantir la bonne gestion de vos projets.
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